Cette heure était la notre
Cette heure était la notre, dis moi te souviens tu
J’attendais en silence, attendais que tu viennes
Et préparais pour toi des mots et des poèmes
Que j’allais te livrer au hasard de mes nues.
Lorsque le crépuscule soudain dans le silence
Etendait sur nous deux ses senteurs amoureuses,
Tu savais que bientôt j’effacerai l’absence
D’une longue journée qui semblait insidieuse.
Dis moi te souviens tu mon Amour, mon Aimé
Les mots, ces mots d'amour qu'alors nous échangions ?
Tu voulais contempler l’étrange trublion
Qui était devant toi, amoureux passionné.
Les étoiles brillaient mais ne les voyions point
Car nos plus chers désirs était de se trouver
Nous faisions des projets l’avenir était loin
Mais nos cœurs tendrement ne pouvaient se lasser.
De tous ces mots écrits que nous avons gardé
Je peux te dire Amour que les tiens sont en moi.
Perdu au fond du coeur, que personne ne voit
Mais que à chaque instant, j’aimerai tant crier.
Je t’aime, un peu, beaucoup, bien plus que de raison
Et si ce bel amour semblait une passion.
Elle ne peut s’éteindre en mon coeur en fusion
Car même encore ce soir je murmure ton nom.
Aimer comme jamais, à en pleurer tu sais
Et ne point te revoir, ne plus jamais t’entendre,
Songer que tes baisers, que tous ces mots si tendres,
A mon grand désarroi sont perdus à jamais.
Le loup