Des visages en façades
Dévalent
Des pierriers lavés
De larmes.
Eveil cendré
Des sourirs
Dans les champs
De pavots.
Géométries décantées
Par le passage
Des génies
Elancés.
Lierre hagard
Aux échos
Amassés
Du piéton stellaire.
Erosion tardive
Sur les terres nues
Qui bordent
Notre insouciance d'argile.
Valse des dalles
De béton
Dédale des vallées
D'évasions.
II
A d'autres rythmes
Passent
Des concessions
Merveilleuses.
Lorsque l'azur
Décline ses latitudes
Il glisse
Des vapeurs abyssales.
L'eau semée
Sous les barrières
Est une promesse
Que nous ignorons.
III
Le ciel offrit du bleu jusqu'au noir
L'air caressa du noir jusqu'au blanc
La ville pleura du blanc jusqu'au rouge
Maintenant je ris des étoiles fauves jusqu'aux oiseaux bruns.
A.M 2008