Dans le vacarme des passions exaltées, celles des âmes peuplant ma ville, je m'offre le privilège de déchainer mes chimères.
Et tant que le plaisir est là, dépassé, et que la réalité est en exile, j'oublie si vite mon enveloppe, celle de sang et de chair.
Aussi, quand les visions me frappent, que ton parfum m'évoque les champs Élyséens et que ta peau devient un doux velours,
Au réveil, la désespérance me happe, cette angoisse sans équivoque, terrifiante, qui, dans les fonds de mon esprit, parcourt.
Tel est donc le tragique de ma vie, tout comme le si grand Gatsby, je divague dans la mélancolie d'un passé fantasmé. Le vague à l'âme, je me pavane dans le palais de ma mémoire, l'espoir d'avoir anéanti le moi car je veux être César... ou rien.
Sujet: La petite mort 
