Les chrysanthèmes fleurissent et moi,
Désespéré, j'écris ce thème.
En toile de fond, une araignée sordide,
Qui tisse son emprise horrible
Sur ces mots mornes.
La puanteur infeste la petite pièce
Dans laquelle mes pensée vont se perdre.
Mon cerveau pourrit dans un caniveau
Et un étau se referment sur mes instincts.
Le temps est bien triste.
La nausée me prend - je n'ose pas - non ! -
M'abandonner à l'angoisse - je fredonne
Nerveusement de mièvres mélodies...
Et l'angoisse m'emporte, et l'angoisse m'emporte...