A Charlie....

Un jour tu reviendras vers ton pays de France,
Vers les rives dorées de Méditerrannée,
Vers les toitures bleues de Saint Paul de Vence,
Vers les champs de lavande où pousse l'olivier.

Tu ne peux oublier ton accent de Provence,
Sainte Baume vibrant au soleil de juillet,
Les roches escarpées des rives de Durance,
Et les rouges coteaux où la vigne est ancrée.

Entends-tu les flutiaux sur la mauve garrigue,
Les tambourins vibrer sous les doigts des bergers,
Les flamands tournoyer sur l'étang de Bouzigue,
Et le chant des pêcheurs au port de Saint Tropez.

Tu ne peux rien changer aux souvenirs d'enfance,
Tu ne peux oublier l'endroit où tu es né,
Le sang est ainsi fait qu'il est de souvenance,
Il se souvient encore de tes jeunes années.

Je vais te décevoir ma belle âme
Mis à part vallauris et un peu nice je ne connais pas grand chose de cette belle provence que tu décris
même si mon papi avait un pied à terre en france ( de l'autre côté) j'ai vécu de voyages mais si peu en france hélas!
mais je reconnais bien là ta belle âme de poète

Mon ami shangaan, la Provence que tu décris est celle du folklore, les bergers ne vont plus faire paitre avec les flutes et le tambourin ne résonne que les dimanches de fête pastorale. Cette Provence est ancrée dans nos esprits vu notre âge mais la réalité est tout autre...

Oui sans doute la Provence que je décris n'est-elle plus celle de notre enfance mais le poète a du rêve dans son cœur, c'est sans doute la seule chose qui le différencie des autres ! rêvons, rêvons mon bon ami, et puis certaines fêtes sont encore là pour nous rappeler le temps des belles années.
Quel dommage ma Charlie que tu connaisses si peu ton pays de naissance, tu as bourlingué aux quatre coins du monde sans connaitre ton pays ! tu sais on ne se fabrique pas une patrie comme ça, par hasard, elle est bien au chaud dans le cœur de chacun.
Moi aussi j'ai parcouru le monde, je le parcours encore très souvent, mais mon pays est bien au chaud dans mon cœur !

je te rassure, je ne suis pas apatride pour autant et j'aime mon pays

J'aurai aimé connaitre cette époque.

Magnifiques descriptions; on ressent bien la nostalgie associée à ces lieux.

c'est vrai que l’on oublie jamais l'endroit ou l'on est né, il reste en nous ancré dans le coeur même si nous sommes dans un pays étranger la France bat toujours dans notre coeur, j'aime beaucoup la Provence que tu as décrite
amitiés du loup

Cette Provence que tu décris existe encore dans certains endroits un peu reculés et il fait bon y vivre, un très bel écrit, merci pour ce partage.