Poème inspiré de ce morceau :
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Toi, qui n'est qu'argile, corps fragile au cœur meurtri,
Ton âme est sans doute scarifiée par la facticité.
Peinturlurée de maquillage, qui crois-tu leurrer ?
Tes larmes ruissellent encore sur ton mascara.
Ces escapades nocturnes, ponctuées par la chair,
L'alcool et la cocaïne, ont marqué ta coquetterie.
Un autre avortement aura souillé tes entrailles,
Puis, les entailles sur tes poignets t'auront épargnée.
Que font donc tes parents ? Le Ciel seul le sait !
Souvent, ils détournent les yeux quand tu saignes,
Te laissent au détour d'une rue quand tu sors.
Te voilà 'petite princesse' au royaume déchu !
Je tiens ta main, chaleureuse comme une étincelle.
Dis-moi, est-ce ainsi que l'on débute une romance ?
Tu récitais les ébauches d'un roman ou d'un poème,
Tu parlais de bohème, de ta condition bourgeoise.
Parfois courtoise, parfois vindicative; Madone ou catin.
Triste ! Tes tendances, tes dépendances, te rattrapent.
"Princesse,
Passe ton temps en soirée, à dormir le jour
Princesse,
Méfie-toi des voyous qui te tournent autour,
Tes courbes me laissent sans voix
J'aime te voir en talons, en tenue légère
T'as rien d'un exemple, et avant toi
Combien se sont brûlées les ailes ?
Princesse,
Redescends sur terre, dis-moi à quoi tu joues ?"