Le haïku c'est 5-7-5 et le tanka idem plus deux vers de 7 syllabes, donc 5-7-5 7-7
Petite précision, je vois souvent des haïkus difformes dû au fait que leurs auteurs ne savent pas que la syllabe muette sur la rime ne compte pas pour une syllabe, et ne se prononce pas. Syllabe muette du genre mang(e), trich(e), osé(e)...
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Le tanka est un poème construit en deux parties, la seconde venant conforter la première. Un tanka soucieux du respect des règles originelles doit ainsi marquer une légère pause entre les deux et ne traiter que d'un seul sujet à la fois. Il peut questionner mais ne donne aucune réponse. Le tanka est basé sur l'observation, non sur la réflexion. Il doit être un ressenti sincère et vécu, non imaginé.
La première partie est traditionnellement un tercet de 17 mores d'une structure 5-7-5 (devenu plus tard haïku) appelé kami-no-ku (上の句), et la deuxième un distique de 14 mores de structure 7-7 appelé shimo-no-ku (下の句)[2],[3]. Il arrive cependant que la première partie soit le distique et la deuxième le tercet.
La première montre une image naturelle, tandis que la seconde peut éventuellement exprimer des sentiments humains ressentis, liés au sujet précédent, sans que cela soit une règle absolue. L'apparente simplicité des thèmes observés donne au tanka toute sa légèreté et son caractère universel. Contrairement au haiku, le tanka est une forme chantée. (Merci Google)