J'avais écrit ce poème l'an dernier, je m'aperçois qu'on en est toujours au même point ! Mais il faut relativiser, il y a beaucoup plus grave .
Privés de bisous, privés de câlins
Privés de bisous, privés de câlins,
On se sent presque orphelin.
Privés de visite, privés de parole,
On ne trouve pas cela drôle .
Privés de famille et de petits-enfants,
On n’est vraiment pas très contents.
Heureusement on peut se voir en vidéo
Même si ce n’est pas l’Eldorado.
Privés de repas, privé de restos
Privés de bistro et bien sur d’apéro,
Privés de rencontre avec ses amis,
On plonge dans la mélancolie.
Isolés chez nous, sans parfois un coucou,
On se demande si on va tenir le coup.
Mais comme on ne peut faire autrement,
On essaie de tuer le temps.
Alors on rêve à des jours nouveaux
Où le monde serait plus beau.,
Au jour où le virus parti,
On se croira au paradis.
Beaucoup de bisous, beaucoup de câlins
On pourra se faire un beau matin
Ce jour là on aura gagné
Le droit de rire et de chanter.
Ghislaine Coudert
3.12.2020