Des corps allongés ça et là,
Dans des couvertures ou des duvets
Mais plus personne ne les voit,
Pressé de rentrer dans notre nid douillet
Le coeur lové entre des draps
De satin ou de flanelle,
J'espère que la nuit m'aidera
A allumer notre chandelle
Blottie dans un moelleux doux,
Je laisse l’hiver avancer
Les mendiants dans leurs rêves fous
Rêvent juste d’être abrités.
Et le vent froid souffle sur nos vies,
Frêles et fragiles, mortes d'ennui
Avant qu'elles n'aient vécu assurément;
Alors aimez-vous tant qu'il est temps...