Les voyons-nous vraiment derrière un sourire,
Un instant de douceur, des mots réconfortants
Nous qui cherchons inutilement des ailes de cire
La religion n’en aurait-elle pas fait des mutants ?
Pourtant ils s’agitent dans l’ombre et le silence
Parfois dans des endroits où nous n’oserions aller
Apportant aux plus pauvres une bienvenue pitance
Sans paroles déplacées et sans jamais en râler
Ils vous soignent en mettant en péril leur santé
Demain n’est qu’illusion, seul compte le présent
Ce soir, anonymes, je voulais juste les honorer
Qu’ils restent parmi nous très longuement…