J’ai vu de l’or dans ses yeux (fin)
Lui dire que je l’aime me semble dérisoire
Tant son doux cœur m’émeut tout à coup dans le soir.
Ma plume en silence écrit la belle histoire
Que je ne puis laisser sans jamais m’en vouloir.
Elle est l’ombre de moi, son cœur vit dans le mien
Elle est si loin de moi mais je sais le chemin
Que je dois parcourir pour lui prendre ses mains.
Et les mots qui défilent me chantent son refrain.
C’est très beau me dit-elle, ce que vous écrivez
Quand je vais lui porter, demain la retrouver
Son cœur battra très fort, soudain me demander
Si de cette contrée, bientôt vous reviendrez.
Dites lui que je l’aime et donnez lui ma lettre
Qu’elle sache combien je suis loin et regrette.
Non ne lui dites rien, que je viendrai peut-être
La retrouver dimanche, sera un jour de fête.
Et ce joli coffret, dois-je lui apporter ?
Quand elle le verra son cœur qui est peiné
Laissera de bonheur des soupirs s’échapper
Sa vie en renaîtra, elle vous en sera grée.
Non ! Je vais lui offrir, cadeau bien misérable
Pour mon éloignement qui est impardonnable.
Dites lui simplement que je me sens coupable
De la savoir si triste, mon cœur est perméable.
Avez-vous autre chose avant que ne vous quitte ?
J’emporte cette lettre, elle l’aura bien vite.
Ce livre est-il fini, il faut que je m’acquitte
Lui donner un espoir, car son cœur le mérite.
Donnez lui cette fleur, c’est une rose blanche
Elle seule connaît en mon cœur mes silences.
Sans poser de question, elle vous dira d’avance
Qu’elle est ma destinée, mon cœur sa délivrance.
Et maintenant partez ! Laissez moi donc rêver
Que bientôt je serais toujours à ses côtés.
Qu’elle vienne m’attendre, mes heures sont comptées
Qui me séparent encore de ses tendres baisers.
Fin
Le loup 14.01.05