Fraîcheurs forestières
Accolée contre un grand châtaigné,
Fixant la nature dont sa beauté fut intense
Linda respire les senteurs délicatement boisées.
Elle s'en éprend jusqu'à ce qu'en vienne l'ivresse,
Sans que rien l'oppresse.
Seulement se laisser gagner,
Ne ressentir aucune sentence
Malgré les chemins qu'elle a pu croiser.
Bercer par d'autant de senteurs,
Alors que la nature semble en être le seul auteur.
Sous les fraîcheurs du vent printanier,
Linda rêve si souvent, ayant le cœur en transe
De cette jeunette qu'elle était auparavant, avec son minois rosé.
Son regard mi-clos, elle songe secrètement,
Se glisse un furtif sourire sous un enchantement.
Tellement d'émois l'ont gagné,
Avec toutes leurs importances
Brillent dans l'éclat de son fin regard irisé. [/b]