Le message d'un regard

Un jour, sans savoir pourquoi, le regard change,
Ce regard jusqu'alors de dattes et de miel,
De tendresse et de passion mêlés,
De torrent de fièvre et de volcan de feu,
Ce regard de coeur au bord des larmes,
D'aveux muets et de nuits sans sommeil,

Un jour ce regard qui implorait n'est plus.

Les yeux n'ont point changé en leur complexe
Apparence d'azur et de cristal,
Non plus que le dessin des cils et des paupières,
Mais le message, le message lui a disparu.
Plus de tendresse, de passion et de fièvre,
Moins encore de miel et de nuits sans sommeil,
Ce regard que l'on se plaisait à évoquer,
Ce regard là est vide, absent, indifférent.
On n'y décèle ni haine, ni tempête,
Ni colère, ni drame, ni soupçons,
Le néant du regard est alors le néant du coeur.

Shangaan

J,aime beaucoup cette sensibilité que dégage ton poème.

merci J,ai fais une tres belle lecture !

Très beau texte fictif, tout en délicatesses. Merci ami.

Quand les étoiles partent des yeux, où s'en va l'esprit? La tendresse, la chaleur, la vie est elle intérieure des fois comme mise sous coffret?
En tous cas encore un texte qui pose beaucoup de questions sur la route de l'homme.

Merci chers amis pour vos commentaires.
Lilo, je pense que l'esprit n'a pas de limite de résidence. Lorsqu'il est détaché du corps il va où bon lui semble, la matière, les corps ont forcément des limites que leur impose leur densité matérielle, mais l'esprit qui habite ce corps de matière, une fois libéré de ses chaînes ne connaît plus les limites de la physique. Il est ici et ailleurs, il est de tous les univers et de toutes les dimensions.
bisous de ton
Shangaan

shangaan a écrit:

Un jour, sans savoir pourquoi, le regard change,
Ce regard jusqu'alors de dattes et de miel,
De tendresse et de passion mêlés,
De torrent de fièvre et de volcan de feu,
Ce regard de coeur au bord des larmes,
D'aveux muets et de nuits sans sommeil,

Un jour ce regard qui implorait n'est plus.

Les yeux n'ont point changé en leur complexe
Apparence d'azur et de cristal,
Non plus que le dessin des cils et des paupières,
Mais le message, le message lui a disparu.
Plus de tendresse, de passion et de fièvre,
Moins encore de miel et de nuits sans sommeil,
Ce regard que l'on se plaisait à évoquer,
Ce regard là est vide, absent, indifférent.
On n'y décèle ni haine, ni tempête,
Ni colère, ni drame, ni soupçons,
Le néant du regard est alors le néant du coeur.

Shangaan

quelle belle sensibilité dans ts mots
je ne me lasse pas de lire la douceur
qui ressort de ta poésie !

merci douceur d'avoir ainsi apprécié ces quelques vers. N'as-tu jamais aperçu ces regards qui changent ?
shangaan

J'ai déjà ce regard qui semble nous dépasser ou il y a plus de tristesse ni d'élan et pourtant ses yeux sont là.Mais est ce qu'on voit avec le regard des yeux?

Le regard renferme encore beaucoup de secrets, il faut bien le reconnaître, et la science, dans ce domaine, a ses limites . . .

Tant mieux pour "le mirroir de l'âme" !

Le regard est souvent le premier a faire des aveux

shangaan a écrit:

merci douceur d'avoir ainsi apprécié ces quelques vers. N'as-tu jamais aperçu ces regards qui changent ?
shangaan

et bien oui cher ami

J,ai déjà fait l,amour dans les yeux

:$

Mon amour…

Mon amour comme je pleure
Que de beauté dans vos vers
Je n’ai rien mérité d’aussi beau
Dans ce conte appelé Prévert

Oh ! Amour comme je pleure
De mes mains tremblantes
De mes yeux rieurs de bonheur
Lorsque vous m’écrivez une prose

Oh ! Mon amour je pleure
Entre la sérénade et vos mots
Lorsque vos vers se marient
A la sensualité de votre encrier

Mon amour, mon cœur se gonfle
Trop d’émotions, je ne me trompe ?
Votre plume est si belle et élégante
De vos vers, ô je me rappelle

Vous voyez dans mon regard
Ce petit point noir qui grossit
C’est celui qui vous câline
Et qui vous aime aussi.

Vous voudriez faire l’amour à mes yeux ?

superbe poème douceur, vraiment superbe !
shangaan

Le regard est bien l'expression de l'âme par les yeux. Parfois elle change de telle manière que l'objet regardé ne vois que des yeux.
Un très beau texte Shangaan.

Pour le poème de Shagaan.
Une forme prosaïque bien orchestrée qui sombre peu à peu vers l'obscure. Je souligne le travail sur les opposés qui a été réalisé. Sinon un petit peu trop de répétition.
Merci !


Pour le poème de Renée
J'aime le travail sur la structure : les premiers vers de chaque strophe embrassées " Mon amour" "oh !" " "oh !" "Mon amour"
Le sujet bien que classique est traité de manière originale qui renforce mon intérêt !
Passons aux douloureuses : "De vos vers, ô je me rappelle" ce vers me gêne, le " ,ô" m'apparait disgracieux au regard du reste de la strophe. Dernière chose, avis purement personnel, j'ai trouvé l'ode trop "rose" à mon gout !
Au plaisir de te lire !

Un regard ne se perd pas il est surement ailleurs mais c'est une des choses que l'être humain ne peut tolérer: Ne plus être regardé de la même façon.

Qui est donc celui qui se permet de corriger un texte par ailleurs imparfait comme il est convenu de le constater ?
Une chose que je ne me permettrais pas de faire.
Soit dit en passant "Obscur" et non "Obscure" au masculin.
shangaan

Si la critique consiste exclusivement en l'envoi de fleurs et autres compliments alors je m'excuserai bien volontiers.
Je ne suis qu'un homme comme les autres qui critique en bien et en mal mais qui donne son avis. Libre à toi de le prendre comme une pique acerbe ou comme juste l'avis d'un lecteur qui s'intéresse à ce qu'il lit.

Grand merci pour avoir corrigé ma faute d'orthographe sur "obscure". Juste en passant, cette remarque est on ne peut plus enfantine.

la perte d'un regard est la perte de l'ame