En inter.

Je me suis dit que je n’avais pas envie de rentrer à la maison
Je me suis sentie dépassée, envahie, défigurée par un grand vide
Alors j'ai marché d'un pas simple les yeux vers les vitrines
Mais le béant de mon coeur aveuglait mes yeux
Les vitrines n'étaient que fenêtre à commerce
Donc encore un truc à stresser, vendeurs, hypocrisie, gaspillage
Mais où regarder alors ? Où aller ? Vers qui ? vers quoi ?
Peut-être aller jusqu’au square voir les vieilleries du marché
La place était vide, j’avais choisi le seul jour où fatalité n’y avait pas de marché.
Alors mes pieds m’ont dit :- arrête toi nous n’avons pas le même problème que toi
Y avait un banc, deux bancs, trois bancs, suffisamment pour se sentir bannie
Las de ne savoir pourquoi, mon derrière s’est posé sur des fientes blanchies
Le regard de l’air était resté fixé sur un point infini et indéfini, et le loup s’était placé
entre s0leil et lune pour éteindre la lueur du jour.

Messages : 792 Date d'inscription : 07/04/2008

je comprend pas la dernière mais le reste c'est le froid

Messages : 2648 Date d'inscription : 07/04/2008

En lisant cet écrit, je vois une femme ou une jeune fille, je ne sais pas, qui n'a pas envie de rentrer chez elle. Alors elle cherche quelque chose qui va l’accrocher, accrocher son regard ou son être ? On lit l'amertume et la vue sur une réalité nouvelle, dans le passage surtout des vitrine devenues simplement des fenêtres à commerce...
Je lis aussi que les pieds commandent et que le derrière agit mais pas cette femme! Non, la seule chose qu'elle voit, c’est cette fiente blanche. Le passage entre chien et loup aussi est une très subtile réflexion...

Souhaitons que cette personne puisse découvrir d’autres lumières de la vie.

y a plus de rêve

Invité

ça a buggé, je recommence...

je serai honnête, ma lilo. je ne te trouve pas dans ce texte. non pas à cause du thème, que ta plume a déjà caressé (et qu'on ne vienne pas me sortir le couplet sur les plumes multifacettes qui sotn le propre de chaque poète etc).
ce n'est pas non plus une impression "littéraire". je trouve ce texte intéressant par ses images et sa forme, et il me plaît (remarque totalement subjective, j'en conviens).
C'est assez inexplicable comme impression, mais si ton nom n'avait pas été mis en regard de ce texte, je n'aurais pas imaginé qu'il soit de toi. dois-je en déduire que tu as bluffé mon cerveau pas très réveillé ? Wink

ce qui ne m'empêche pas de t'envoyer un baiser matinal sur un rayon de soleil...

... de l'autre rive

tu sais lilo je viens de relire ton poème et les coms en plus cette fois et ma vision a changée.
ce que je ressens je sais pas si je me trompe c'est un vide énorme en toi et rien pour te raccrocher
je trouve l'analyse de pv très proche de mon ressenti en te lisant sauf que moi je te vois toi coincé kelke part tu voudrai t'en échapper mais ces les choses qui t'échappent
contrairement aussi à anlors je te reconnais bien mais ce qui fait peur ces que toi la douce lilo tu ressentes ce vide et que tu l'écrives comme si t'étais en déplacement
continue à sortir de toi ma belle

Invité

Il y a pleins d'images qui se cachent derrière tes mots, bizarrement le décor me semble pas inconnu

tu réponds jms à nos coms lilo?

Messages : 446 Date d'inscription : 09/04/2008

Comme si l'esprit quittait le corps?

Messages : 1131 Date d'inscription : 24/04/2008 Age : 83

Etre ailleurs, sans carcan, quelque soit le lieu et le prix à payer avec les gens choisis

Messages : 470 Date d'inscription : 10/04/2008

Toujours dans le mille candide Wink