Préambule
Ne pas se méprendre : le but est de faire un jeu de mot et non pas la déclaration improbable d'un vieillard (j'ai 70 ans) à une adolescente, quelle que soit sa maturité !
Et puis apparemment la Bretagne est à l'honneur ici ces jours ci !
Ce poème est inspiré de la vie du célèbre corsaire Robert Surcouf, sous les ordres duquel un de mes ancêtres (Jean MICHEL) a combattu comme capitaine de bateaux corsaires (entre autres "le Renard").
Surcouf s'était vu refuser la main de celle qui sera plus tard sa femme, car il n'avait pas de fortune. La "course" le rendit richissime et il pu se marier.
Le corsaire
En quittant St Malo, le coeur à marée basse,
Comme mes compagnons j'avais besoin d'espace
Et lorsque a disparu l'estuaire de la Rance
Est revenu en moi un soupçon d'espérance.
Le temps, ce maître-mot, le temps et la patience
Sauront ils me guérir, me redonner confiance
En la vie? Pour l'instant je suis découragé
Car on m'a repoussé comme un chien enragé.
Corsaire je serai. De cela je ne doute.
Je ne crains pas la mort et ce que je redoute
C'est ne pas épouser cette femme que j'aime.
Riche je reviendrai puisque c'est le problème.
Je suis pauvre il est vrai. Je n'ai pas une tune,
Mais pour être accepté, oui je ferai fortune.
Et quand j'aurai conquis un jour la toison d'or
Je reviendrai vers toi, vers toi Lilo, trésor.
Adn 13.10.2008