Au-delà du connu

Au-delà du connu

L’homme est-il un simple animal
Si l’on s’attache à son agissement
Dès lors que son profit est capital
Quand d’autrui, il agit au détriment ?

Certaines bêtes vivent en horde
Partageant bons et mauvais moments
L’homme, au milieu, fait désordre
Avec ses procédés déments

Les abeilles habitent en royaume
Les fourmis forment des républiques
En quête de miettes ou d’arôme
Chez eux pas de choses politiques

Nous on vote pour un oui pour un non
Rarement pour une remarquable idée
Chacun défend son maigre quignon
Posant ses fesses sur le mot égalité

Les ânes sont tristes en nous voyant
Au coin de leurs yeux perlent des pleurs
Ils nous prennent pour d’éternels enfants
Avec leur regard empreint de douceur

Tonyves a écrit:

Je ne suis pas sur que les animaux apprécieraient

je suis bien d'accord avec toi!

voila qui est traité avec humour...

Bonsoir Pavot, c'est la politique qui rend les hommes méchants, sans conscience dès qu'ils nt trop de pouvoir. Mais il y en a qui sont bons comme dans tout métier. Les animaux ont beaucoup à démontrer.. J'aime ton poème.. Nicole tendresse...

Les abeilles habitent en royaume
Les fourmis forment des républiques
En quête de miettes ou d’arôme
Chez eux pas de choses politiques

Le véritable pouvoir n'est pas forcément dans les mains des politiques...

J'ai adoré le dernier couplet particulièrement,
Les naimaux doivent nous regarder bien désabusés...

Les hommes politiques sont souvent nos reflets et ça fait mal en soi. Merci à vous tous de votre passage.