Nom d’un chien !
Tout augmente même le prix de ma pâtée
Alors comme tout bon chien de rue
Par ces poubelles je me laisse appâter
M’y jetant sans discernement avec abus
Pour quelques restes que laissent les matous
Mais pas suffisamment pour me remplir la panse
Les chats, on le sait, ne sont pas fous
Mais des autres s’en contrebalancent
Aurai-je un bel os à moelle pour Noël
Jeté par le boucher au milieu du trottoir
Je lui vouerai alors une amitié éternelle
Hélas, je crois bien qu’en ce doux soir
L’imaginaire dépassera le réel
Je resterai seul à glapir de désespoir…
A quand les chenils du cœur ?