Pour toi seule
Je détourne les yeux pour que tu ne voies pas les larmes
Quand blottie contre moi, tu chasses les peurs d’un cauchemar
Je te sens si près de lâcher, au bord du néant, toutes les armes
Quand surgissent tes maux sans crier gare
Je ne sais que t’écouter et t’offrir ce que j’ai de tendresse
Je ne trouve pas ces mots qui serviraient de baume
Parfois j’en maudis ce temps qui me fait vieillesse
Alors que j’effleure ta joue de ma paume
Comment lutter contre tes crises de désespoir
Aimer est-il un acte suffisant et purificateur
Comment te faire abandonner le pire pour le meilleur
Je te serre fort là dans le noir.