Dame perverse et mademoiselle naïve
Il arrive qu’au détour d’un chemin
Dame et damoiselle s’y croisent
Ne croyez pas que ce soit le destin
Qui réunit ces deux êtres qui se toisent
La dame tisse sa toile pour sa proie
La demoiselle finit par s’y engluer
Rien n’est plus proche de la soie
Qu’une douceur de batiste bien lissée
Là, en usant de tous ses charmes
Elle sème dans l’esprit de la fille
Les doutes et quand coulent les larmes
Se fait douce comme une pastille
La dame sait bien s’entourer
De vieux pervers clament l’amour
D’autres distribuent des caresses sucrées
Pauvre gamine qui confond nuit et jour
Rien n’est pire que la tendre naïveté
Qui prend des vipères pour des couleuvres
Il nous faut l’accompagner et la protéger
Sinon peuvent couler de grandes œuvres…