Jours de pluie
Nous attendons vainement l’été
En maudissant toute cette humidité
Possédons-nous quelque humilité
Pour penser à ceux qui rêvent de ces liquidités ?
Nous nous plaignons de nos terres gorgées d’eau
Pourtant tout y pousse sans terreau
L’été absent nous parait un fardeau
Mais l’herbe reverdit comme renouveau
Pensez aux autres, à ces pays d’Afrique
Où les arbres semblent des triques
Où le manque d’eau est chaotique
Au lieu de bêler comme de vieilles biques
Ainsi les choses reprennent leur juste rang
Peu de soleil n’est plus si important
Et si l’été est un peu moins éclatant
N’en faisons pas l’essentiel pour autant