Au long des jours d'automne,
De morne mélancolie,
Les jours gris et monotones,
Chantent leur mélodie.
Et s'écoulent sans fin les heures,
Sous l'âpre bise qui luronne,
Et s'épuise pour toi mon coeur,
Devant l'âtre qui ronronne.
Ombres sombres qui dansent,
En de folles farandoles,
Brûlante incandescence,
Où les flammes s'immolent.
Et mes souvenirs s'en viennent,
Sous l'écran des paupières bleues,
Et mes pensées se souviennent,
Du tendre azur de tes yeux.