Tant de fois, j'ai souhaité revenir sur mes pas.
Tant de fois, j'ai voulu emprunter une autre voie.
Mais depuis que ma route a croisée la tienne, dans cette intersection urbaine désolée, je ne souhaite qu'une chose: suivre tes empruntes. Maintes âmes, dispersées dans la cohue des fins de mois, se croisent sans jamais se heurter et forment des filaments déliés. Nos cœur, pourtant par le fruit du hasard, s'entrechoquent et mon intuition me souffle que tu pourrais éclairer mon sentier. Tu es la douceur, la volupté incarnée et ta fragrance, quand elle me trouve, trouble mon être.
Quand notre périple dérive vers l’abîme, une sérénité m'habite car je te sais près de moi.
"L'enfer c'est les autres" dira l'agité du bocal de Céline. Vaine promesse ou dogmatisme vide.
Car mon paradis, je le trouve en toi.
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Sujet: Sur la route 
