Matinale
Aimer c’est parfois retenir ses larmes jusqu’à l’insupportable
S’isoler et passer des heures en de vains sanglots
Lui dire je t’aime par le biais d’un téléphone portable
Mais qu’est-ce qui nous fait butter sur les mots ?
C’est être séparé par des milliers de kilomètres
Se demander sans cesse quand on la verra
L’imaginer se posant les mêmes questions comme un spectre
Comme si nous vivions dans l’au-delà
Le temps passe trop vite se faisant mon ennemi
Les rides se creusent jour après jour
Où es-tu ma douce et gentille Aurélie
Pour toi je meurs lentement d’amour