Nos minutes et nos heures
Vos bras de jeune fille me semblaient si doux
Votre voix murmurée se mêlait au ruisseau
Et mon cœur se noyait au creux de vos sanglots
A m’avoir écouté prononcer mes doux mots.
Me pardonnerez-vous ma jolie Damoiselle
Si ma plume exhorte des rimes enflammées.
Mais sachez qu’elle parle d’un poète amoureux
Qui dessine sur vous des rêves merveilleux.
Nous avions attendu ce moment si longtemps
Nos espoirs nous disaient que nous étions vivants.
Nos minutes et nos heures à l’horloge du temps
Venaient nous apporter un infini bonheur.
Ce soir j’en suis certain, la mer les gardera
Et les enfermera dans le plus pur écrin.
Elle les cachera loin de tous ces humains
Qui ne peuvent accepter, nous aimer vous et moi.
Ne craignez l’avenir, Amour, on ne sait pas
Ce que sera demain l’aube nous le dira.
Mon cœur veut vous aimer, en oublier sa foi
Au matin vous trouver juste à côté de moi.
Il est vrai je l’avoue, que la vie nous sépare
Mais nous devons lutter et sans cesser de croire
Que ces promesses faites dans le creux de ce lit
Ne se délieront point, se perdront dans l’oublie.
Je vous prie Damoiselle ! Revenez avec moi
Effacer cette angoisse avec vos douces mains.
Votre bouche voleuse et sur ma peau vos doigts
Car avec vous ma douce j’entrevois des demain.
Le loup