Une aile qui s’envole dans un ciel si désert
Un soleil toujours pâle dans une nuit sans air
Embrassée par les vents dénudés de nuages
Encombré de rayon sans même un seul orage
Et devant mon regard arrive un papillon
Ombre d’une vie, espoir d’une illusion
Sur mes yeux dévorés ses ailes sont mouillées
Arrosé par mes pleurs le voilà pétrifié
Dans cet air si léger qui respire la nature
Dans ma vue inondée qui refuse un futur
Il semble irréel sauf pour moi qui le vois.
Le voilà déposé à l’orée de mon bois
Celui qui sépare vie et réalité
Qui éloigne mes pleurs des regards avisés
Et peu à peu le vent sèchera mes sanglots
Mes paupières vont s’ouvrir dans le violet des flots
Papillon qui s’envole quitte ainsi mes cieux
Me voici retournée dans mon ciel toujours bleu
Je le vois tournoyer s’évader de ma vie
Alors je reste là allongée endormie