Puérilité…

Tout n’est-il qu’apparence dans ce bas monde
Où on avance, raide, en portant des œillères
Recherchant le must dont la pub nous inonde
Toujours posséder plus, pauvres cache-misères

Vivre quotidiennement avec son ventre vide
Quand d’autres étalent leur fric et leur rapacité
Je pense à ces mioches tendant leurs mains avides
Qui s’enracinent dans l’indigence avec morbidité

Tremble la terre aux quatre recoins du globe
Les menaces se font de plus en plus lourdes
A l’air pollué, comme une mouche, tu gobes
N’entendant même plus les plaintes sourdes…