Vos bras d’homme cajoleur étaient si chauds
Votre voix qui chantait se mêlait avec l’eau.
Dieu que j’avais tout au creux des sanglots
Avoir écouté un poète prononcer ces mots.
Me pardonnez-vous monsieur mon aimé
Si ma plume n’est jamais trop pressée ?
Mais sachez qu’elle vous parle amoureuse,
Écrire pour vous la rend toujours joyeuse.
Nous avons attendu ces nuits longtemps
Tant que nos espoirs se sont faits vivants.
Nos secondes, nos minutes puis nos heures
Vécus infiniment jusqu’au bout du bonheur.
Je suis certaine: la mer les gardera pour nous.
Les enfermera-t-elle dans son lourd écrin ?
Ou les conduira-t-elle vers les bleus océans ?
Pourtant nos cœurs n’oublieront rien du tout.
Ne craignez pas l’avenir qu’on ne connaît pas
Mais jouissez de ce présent qui relie nos pas.
Je ne désire rien que d’être aimée maintenant
Et vous aimer sans plus jamais revoir le matin.
Oui c’est vrai: il faut s’exaucer de ce qu’on a.
Mais est-ce possible aimer n’ayant que la foi ?
Est-ce que nos promesses supporteront la vie ?
Peut-être qu’elles apprendront bientôt l’oubli.
S’il vous plaît revenez vite effacer mes maux
J’ai encore besoin de vos mains sur ma peau
J’ai encore envie de vos caresses sur mon dos
Car c’est avec vous que j’ai découvert le beau.
J'aiLeCoeurFrançais 5.09.08