Tout s'y mêle et je ne recule pas, d'où d'une douce voix
Je dis: je vis... et je ne regarde que comme c'est moi
Cet horizon emplit d'un bruit vague et sonore
Où le soupir de chacun attend quelques instants encore.
Hélas! ont répondu leurs voix et, que je suis très nécessaire
Où toute conviction en peu d'instants dépose une lumière
Sur la mendiante en pleurs qui marche exténuée,
Ou sur le mendiant dont la clameur des passants sera diminuée.
Ô malheur, dans tous ces gens où je ne vois que les âmes
Hélas, au lieu des hommes, des enfants et des femmes.
Ô malheur, leur bonheur ne repose que sur l'illusion
Et leur espoir ne se fonde que sur mon noble action...
Ce que je n'avais jamais dérobé, je le donne en retour
C'est ainsi que moi je manifeste mon merveilleux amour
Sans faire beaucoup de bruit ou aller dans des détails,
Sans jamais demander rien, rien en retour de mon travail.
Que j'exprime ma reconnaissance simplement envers Dieu
Et si mon Dieu m'aime, hélas, c'est avec un coeur joyeux
Chaque jour, ses précieux bienfaits sont par milliers
Et mon Dieu est loin de moi dans l'idée de se glorifier.
Dans tout ces gens, je ne vois que des fleurs couronnées...
Des enfants, des femmes et des hommes dans nos journées.
Tous contre le Sida nous sommes plus que vainqueurs
Et nous aurons fait autant que nos pères dans la douceur.
Pitshou